Faire une bonne première impression lorsqu’on a un caractère de fonceur, ce n’est pas toujours évident. L’autre jour, je suis allé en clientèle avec un collègue. Lorsque le client est arrivé, mon collègue a dit « bonjour » et a attaqué bille en tête sur le sujet qui nous avait fait venir, sans prendre le temps de se connecter avec notre contact…
Le client a reculé, signe qu’il se sentait agressé (notez la communication non verbale). Je suis sûr que mon collègue a fait sa meilleure première impression… Pour lui…
C’est vrai qu’il a un caractère fonceur, direct, bref, que sa couleur dominante adaptée est le rouge…
Pourquoi son « rouge » l’a empêché de faire bonne impression… ?
Le premier point est que vous n’êtes pas maître de cette première bonne impression. C’est celle de votre interlocuteur, qui est générée par vos actions.
Se sent-il en phase avec vous ? Vous ressent-il comme calme, ou trop direct ? C’est avec sa vérité qu’il va vous décoder et vous mettre « une note de première bonne impression ».
Et comme dans chaque nouvelle relation, vous actionnez inconsciemment le biais cognitif d’ancrage. Alors, cette note relationnelle vous restera longtemps en tête.
Autant s’arranger pour que celle-ci soit excellente pour pouvoir créer facilement du lien avec votre interlocuteur.
Pour rappel, votre cerveau utilise des biais cognitifs. Ce sont des raccourcis systématiques que fait le cerveau pour gagner du temps.
Le biais d’ancrage veut que votre esprit ait tendance à confirmer la première information qu’il a eu lorsqu’il doit prendre une décision dans un contexte d’incertitude. En résumé, la première impression reste comme une référence et que vous avez du mal à vous en défaire…
Comment pouvez-vous améliorer cette première bonne impression ?
Rappelez-vous que vous vous sentez en confiance et en sécurité lorsque vous êtes entouré des personnes qui pensent comme vous et qui agissent comme vous.
Vous utilisez le biais cognitif de confirmation qui consiste à sélectionner les informations qui confirment vos croyances et idées préconçues.
Et comme la personne en face de vous vous envoie plein de confirmation parce qu’elle pense comme vous, alors vous vous sentez en confiance avec l’envie de développer la relation avec cet interlocuteur.
L’objectif est d’activer ce biais cognitif chez l’autre en essayant de vous connecter à lui. En fonction de sa couleur dominante, en vous positionnant en mode neutre :
Ralentissez si vous avez tendance à être trop dans l’action (Rouge ou Jaune). Accélérez si vous avez tendance à être trop dans la réflexion (Vert-Bleu).
Prenez le temps de savoir comment il va si vous êtes trop orienté projet (Rouge-Bleu). Connectez-vous à son projet ou à des faits si vous êtes trop dans le ressenti (Vert-Jaune).
Le fait de se positionner en mode neutre vous permet d’observer votre interlocuteur. Demandez-vous quelle est sa couleur dominante. Ensuite, de mettez les attitudes en place pour vous synchroniser avec lui.
L’avantage d’être neutre est que vous êtes dans son environnement de confort, et donc en phase avec lui… Il ne vous reste qu’à optimiser la couleur dominante en vous adaptant.
Pourquoi c’est difficile de s’adapter à l’autre ?
C’est difficile car vous n’avez pas l’habitude et que vous aussi aimez être dans votre confort d’action.
C’est difficile parce que cela demande des efforts.
Pourquoi lorsque vous marchez, vous n’avez pas besoin de réfléchir à faire avancer le pied gauche, puis le pied droit ? Parce que cela est devenu automatique.
Eh bien c’est pareil avec l’adaptation des couleurs. C’est en vous entraînant quotidiennement avec chaque nouvel interlocuteur que vous arriverez à vous adapter et à parler rouge, jaune, verte ou bleu…
Ma devise… entraînez-vous, entraînez-vous, entraînez-vous… oui, je l’ai répété 3 fois parce qu’il faut s’entraîner… C’est comme cela que vous passerez les 4 colors en mode automatique. Et que vous saurez vous connecter avec n’importe qui, ou presque…
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